Améliorer la performance des organisations publiques et non marchandes indépendamment de l’évolution de leurs ressources financières, c’est possible !

Quand on évoque le secteur non-marchand, les difficultés et manquements sont nombreux  : 

• La plupart de nos hôpitaux belges enregistrent une perte financière.
• Nos élèves sont toujours mal classés dans le classement international PISA.
• Le pourcentage d’emplois ouverts non pourvus en Belgique est l’un des plus élevés des pays comparables.
• Le taux de récidive  à la sortie de prison est de 60 %.
• De tous les pays de l’OCDE, nous sommes le 5e plus mauvais en termes de frais pour collecter 100 € de recettes fiscales.
• Nos projets de RER, métro bruxellois et tram liégeois dérapent.

Dans des secteurs aussi cruciaux que la santé, l’enseignement, la mise au travail, la justice ou les transports, la liste des déficiences est longue.

Beaucoup d’observateurs et d’acteurs de ces secteurs défendent l’idée que ces problèmes sont uniquement dus à un financement insuffisant et qu’il suffit donc de leur allouer plus de moyens pour améliorer leurs résultats. Baudouin Meunier démontre dans cet ouvrage que les possibilités d’amélioration de la performance des organisations publiques et non marchandes sont considérables indépendamment de l’évolution de leurs ressources financières.

Il explore tout d’abord les conditions à remplir pour enclencher cette démarche vers davantage d’excellence : une gouvernance forte, un sentiment d’urgence, un plan mobilisateur, une réponse aux peurs du changement.

Ensuite, il développe les outils qui peuvent aider les responsables à améliorer la performance sous ses diverses dimensions :

• Comment mieux répondre aux attentes des clients ?
• Comment augmenter l’impact sociétal de l’organisation ?
• Comment gérer efficacement les coûts et finances pour développer les services ? 
• Comment emporter l’adhésion de son personnel ?

Enfin, il esquisse des pistes pour enclencher un « cercle vertueux » vers l’excellence.