1 Actualités du contrôle de l’administration par l’autorité de tutelle et autres objets d’importance pratique majeure - Caroline Delforge
2 Actualités du contrôle de l’administration par le médiateur institutionnel - Benoît Cambier, Fabien Hans et Dieu-Hanh Nguyen
3 L’engagement par déclaration unilatérale de volonté dans le chef des pouvoirs publics à la lumière de l’arrêt Softenon - Andrea Cataldo et Florence George
4 Actualités du contrôle de l’administration par le juge de l’expropriation pour cause d’utilité publique - Marie Vanderheyden, Sophie Charlier et Michel Pâques
5 Actualités du contrôle de l’administration par le Conseil d’État - Stéphanie Gobert
6 Actualités du contrôle de l’administration à travers la médiation processuelle - Emmanuel Jacubowitz et Clémentine Caillet
Le point sur les changements relatifs au contrôle de l’action administrative survenus au cours de ces deux dernières années
L’on sait l’administration toujours en mouvement. Le contrôle de l’action administrative ne l’est pas moins. Au cours des deux dernières années, bien des changements sont apparus sur ce plan.
Il y a les réformes relatives à la tutelle en Région wallonne, en particulier celles afférentes à deux décrets intervenus le 4 octobre 2018. Il y a la création d’un médiateur institutionnel à Bruxelles, par des décrets et ordonnance conjoints du 16 mai 2019. Il y a la condamnation de l’État belge des suites d’un engagement unilatéral pris par l’un de ses organes, le 22 février 2018. Il y a, à la suite de la sixième réforme de l’État, l’adoption, en Région wallonne, d’un décret du 22 novembre 2018 relatif à l’expropriation pour cause d’utilité publique. Il y a les développements foisonnants de la jurisprudence du Conseil d’État en matière de recevabilité, notamment ceux qui ont été – ou sont encore – sous les feux d’un « formalisme excessif » au sens de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. Il y a encore ni plus ni moins que l’ouverture de la médiation processuelle aux litiges de droit public par la loi du 18 juin 2018.
Il convenait, dans de telles circonstances, de consacrer un numéro de la CUP à ces multiples développements, tous essentiels au bon
fonctionnement de l’administration et, derrière lui, au bon fonctionnement de l’État de droit.