Appliquer le droit au fait nécessite de connaître l’un et de comprendre l’autre. Alors que le droit médical et le droit du dommage corporel sont également soumis à cette double exigence, comprendre le parcours d’une personne amputée n’est pas aisé.
Au travers de l’univers des prothèses, chaque auteur, médecin ou juriste vous invite, dans un langage accessible à tout professionnel du dommage corporel, à découvrir :
Ce corps blessé qu’il convient de « réparer » sous tous ses aspects, dans tous ses déficits de faire et dans sa perte d’être.
Ce corps amputé qui nous parle de lui, de ce qu’il a perdu, de sa souffrance, de ses espoirs, de son devenir, au-delà de son inaptitude, vers sa reconstruction.
Ce corps qui évoque ce qu’est l’amputation, la perte, la douleur, le manque.
Ce corps qui tente de se reconstruire, de se prolonger, de se « prothéser » pour rencontrer une nouvelle fonctionnalité, une nouvelle subjectivité.
Ce corps qui traverse la vie, celle qui était, celle qui sera, personnelle, familiale, professionnelle, sportive.
Ce corps qui parle de nous, des autres ; ce corps démembré, remembré, évalué ; ce corps qui fait, qui est.